Principe fondamental de toute société humaine, le respect de la vie est aussi un principe fondamental du droit en général, et du droit français en particulier.

Toutefois, depuis quelques années, une idéologie et une propagande contraires semblent l'emporter sur l'autorité du droit et l'observation des lois. On invoque curieusement un prétendu « droit à l'avortement » ou un hypothétique « droit à disposer de son corps » dont l'inexistence parmi les droits fondamentaux reconnus en droit constitutionnel est pourtant attestée par tous les juristes, indépendamment d'ailleurs de leurs opinions personnelles.

Avec toute la rigueur scientifique requise, les auteurs de cet ouvrage passent en revue les différentes branches de la loi française en la matière, ainsi que la jurisprudence correspondante. Ils analysent aussi les mentalités contemporaines dans leurs affirmations et leurs contradictions. Ils rétablissent enfin la vérité du droit qui se justifie par la garantie des droits inhérents à l'être humain, de sa conception à sa mort naturelle.

Acquis majeur du progrès des mœurs et de la civilisation, le respect de la vie naissante ou finissante constitue le premier des droits de l'homme. À ce titre, il conditionne la légitimité de l'État de droit.