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La fin des temps modernes
<EM>SUIVI DE</EM> LA PUISSANCE
ROMANO GUARDINI
Guardini aborde la manière dont l'homme, de l'Antiquité à l'époque moderne en passant par le Moyen Âge, s'est construit dans son rapport au divin et à la technique. Est également posée la question de savoir comment gérer le pouvoir et ses abus.
Traduit de l'allemand par Jeanne Ancelet-Hustache
Théologien majeur du siècle dernier, Romano Guardini a exercé une profonde influence sur Benoît XVI mais aussi sur le pape François.
Avec La fin des temps modernes, plusieurs fois cité dans l'encyclique Laudato si', il aborde la manière dont l'homme, de l'Antiquité à l'époque moderne en passant par le Moyen Âge, s'est construit dans son rapport au divin et à la technique.
La confiance dans le progrès et la science a engendré un pessimisme culturel profond. Guardini renvoie l'homme à ses limites et invite à passer du temps de Descartes à celui de Pascal.
La deuxième contribution à ce volume, La puissance, est la suite logique du premier livre. La puissance de l'homme a pris de telles proportions que tous les problèmes en sont bouleversés : connaissance de la matière, domination de la nature, construction de nouveaux types de société - rien ne semble désormais hors de son atteinte. Mais s'il est près de tout dominer, l'homme est-il capable de dominer sa propre puissance ?
Ainsi, dès 1950, Romano Guardini peint prophétiquement le tableau de la civilisation que la modernité exsangue doit enfin laisser advenir.
L'auteurRomano Guardini (1885-1968) est un prêtre catholique et théologien allemand. Avec Henri de Lubac, Karl Rahner ou Hans Urs von Balthasar, il fait partie des grands théologiens du XXe siècle. On lui doit en particulier une réflexion approfondie sur la liturgie. Son procès en béatification a été ouvert le 16 décembre 2017.
Dans les médias- « Cette analyse magistrale de la modernité des siècles passés puis (avant même qu'elle n'en porte le nom) de la postmodernité qui lui a succédé n'a pas pris une ride, et c'est une bonne initiative de l'éditeur que d'avoir réuni ces deux ouvrages qui présentent l'une et l'autre de ces époques. » (L'Homme Nouveau)
- Ces temps nouveaux peuvent nous désemparer, comme chrétiens, à bien des égards. On peut pourtant se fier à Romano Guardini : son analyse philosophique n'est pas une vaine complainte, mais parole de vie. On ne saurait donc trop recommander de le lire et de se mettre à son école. » (Le Rouge et le Noir)