L'électorat catholique, dont il est courant de dire qu'il n'existe pas, tant il est éparpillé, aurait-il confondu Macron et l'Emmanuel (le Sauveur chez les chrétiens) lors des dernières élections européennes ? En effet, les études montrent que les pratiquants réguliers, 4 % du corps électoral, acquis deux ans plus tôt à François Fillon, ont largement préféré une candidate macroniste peu connue à un candidat LR très identifié pour son catholicisme.

L'auteur analyse ici ce vote et fait le bilan du quinquennat : les ambiguïtés, les tromperies, les attaques directes contre les catholiques, mais aussi contre le bien commun dont il rappelle les conditions. Il décrypte enfin l'idéologie progressiste macroniste et sa manière d'aggraver toujours plus les fractures de la société. Il montre ainsi pourquoi il est douteux que les catholiques se laissent circonvenir une nouvelle fois.

L'auteurLoïc Simonet est docteur en droit. Fort d'une longue expérience de la diplomatie multilatérale, il est actuellement chercheur au sein d'un think tank basé à Vienne, en Autriche, et spécialiste des questions de droit international et de relations internationales, auxquelles il a consacré deux ouvrages et de nombreux articles. Il intervient ici en tant qu'électeur et catholique, mais aussi en observateur avisé des stratégies politiques et politiciennes.

Dans les médias- « « Lorsqu'un chrétien vote, il pose un acte devant Dieu » (lire l'entretien paru dans Famille Chrétienne)
- « Le salut par la politique ? » lire le dossier dans France Catholique

- Loïc Simonet était l'invité de Louis Daufresne sur Radio Notre-Dame (31/03/22) :

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