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Philosophie du mouvement
LA THEORIE DU MOTEUR ET DU MOBILE
ALBERT FARGES
Farges, en s'appuyant sur notre expérience sensible, prend en considération tout type de changement (local et à distance). La question est complexe : est-ce que tout ce qui est mû est mû par un autre ou bien possède la capacité de se donner à soi-même le mouvement (cf. les animaux, les astres, etc.) ?
Ce débat sur le mouvement est loin d'être fini : au cœur de la philosophie des sciences contemporaines, les uns considèrent comme Newton que le mouvement est absolu, c'est-à-dire sans cause et potentiellement infini - d'autres qu'il est relatif aux objets et finalement illusoire (Barbour, Rovelli, Mc Taggart). La question du mouvement a évidemment des répercussions sur la réalité ou non du temps. Farges discute et prend parti sur toutes ces questions qui dépassent de beaucoup la seule science.
Il devient alors évident qu'une œuvre comme celle-ci mérite de retenir l'attention des philosophes qui veulent renouveler la philosophie de la nature et la métaphysique dans une perspective à la fois réaliste et contemporaine.
Avant-propos de Michel Bastit
L'auteurAlbert Farges (1848-1926), prêtre dans la compagnie de Saint-Sulpice, devient professeur des séminaires de Bourges, puis professeur de philosophie à la faculté de philosophie de l'Institut catholique de Paris I, puis au séminaire d'Issy. En 1908, il est honoré du titre de prélat de Sa Sainteté.