L'Épître de saint Jacques rappelle les Livres sapientaux de l'Ancien Testament, par le relief qu'elle donne à la Sagesse - mais déjà dans l'Ancien Testament la Sagesse préfigurait le Messie, et Salomon la demandait à Dieu avec ferveur :Mande-la, du ciel de sainteté,
du trône de ta majesté : qu'elle soit avec moi, et travaille avec moi ! (Sg 9, 10)La réponse de Dieu a été l'Incarnation. Le Verbe s'est fait chair et Il a travaillé avec l'homme.
L'Épître de saint Jacques est donc imprégnée de la Sagesse et pleine du Verbe incarné. Le Christ est la Sagesse, Il est la patience, Il est le miroir que saint Jacques nous exhorte à scruter persévéramment, inlassablement (par exemple dans l'Évangile), pour recevoir son empreinte et vivre dans sa loi de liberté, c'est-à-dire dans l'esprit du Fils.

Une étude pas à pas d'un écrit bien différent des autres livres du Nouveau Testament. Jacques, que les exégètes ne confondent pas avec le fils d'Alphée, l'un des douze, a connu Jésus, qui lui est même apparu après sa résurrection. Or, le Christ est comme absent de l'Épître de saint Jacques qui ne fait allusion ni à sa vie ni à sa Passion. Pourtant c'est bien l'Esprit du Christ qui la lui a dictée.
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