Au cours de ses premières années de ministère paroissial, Nicolas Iung avait accepté de faire à l'église une série de conférences qui dura trois ans sur la doctrine sociale de l'Église.

Le succès en fut tel que les membres de la municipalité communiste, dont certains étaient des anciens de l'école primaire du chanoine, y vinrent en observateurs, curieux d'entendre leur camarade devenu docteur en théologie, en droit canonique et ès sciences sociales politiques et économiques.

Plus tard le chanoine fit divers voyages en Russie, le premier officieux de trois semaines, seul, le second en groupe. Il a parcouru également tous les pays socialistes de l'Est de l'Europe. Il parle donc en connaissance de cause avec clarté et compétence.

Dans Les chrétiens face au communisme marxiste, il expose brièvement, sans jamais manquer de respect à ceux dont il attaque les idées et avec un langage accessible à tous, quels sont les éléments fondamentaux de l'idéologie marxiste, son incompatibilité avec la foi chrétienne, ses condamnations par Rome, par l'épiscopat et surtout par le cardinal Marty, et enfin pourquoi une option légitime ne peut pas être faite par les catholiques en sa faveur.

Pour les prêtres, religieux et laïcs militant avec les marxistes, c'est un devoir de se mettre en face de leurs responsabilité et de mettre fin à leur comportement ambigu, car il ne leur est pas permis de mettre Dieu au vestiaire, ni de risquer l'abandon de la pratique chrétienne, l'érosion et finalement, comme l'expérience le prouve, la perte de leur foi.

« Être bon chrétien et bon communiste » est impossible. Combien le cardinal Marty a raison de l'affirmer solennellement ! Il y a tant à faire pour construire la Cité avec Dieu.