Sous une forme romancée où abondent les traits symboliques qui démarquent des faits vécus, une vision puissante et nuancée de l'assaut mené par les puissances des ténèbres pour enrayer la réalisation du Royaume en détruisant l'Église.

Un personnage mystérieux dirige l'action occulte qui, servie par la technique moderne pour exciter les contestations et durcir les oppositions meurtrières, ébranle partout l'autorité et désarticule les institutions. Ses agents, connus et inconnus, travaillant à envenimer les passions, à corrompre les cœurs et obscurcir les intelligences, trompent et avilissent les peuples pour les livrer à son pouvoir.

L'Église représentant le seul obstacle sérieux à ses entreprises, c'est sur elle, depuis le Concile risquant de lui opposer un barrage redoutable, qu'il dirige ses batteries les plus efficaces. Les détails de sa pénétration dans les milieux chrétiens : famille, presse, associations, et les résistances qu'il y rencontre, mettent en relief les remous de cette crise angoissante.

Il croit la partie gagnée. Mais, par un homme de Dieu inspiré de l'Esprit, tout donné à ses frères, qui réveille les consciences et oriente de jeunes énergies, des vocations saintes se relèvent et le triomphe du Christ s'inscrit dans l'éclair du dénouement. Acquise au prix de durs sacrifices, une relève se dessine et la montée d'une jeunesse fervente s'amorce autour de courageux fiancés qui symbolisent le renouveau de l'Amour vainqueur de la luxure et de la haine.

Sous une lumière éclatante qui révèle les causes profondes et les secrets méandres du drame, un livre percutant qui répond à l'angoisse des croyants et les aide à réveiller en eux l'espérance.

« Par quelque fissure la fumée de Satan est entrée dans le temple de Dieu : le doute, l'incertitude, la problématique, l'inquiétude, l'insatisfaction se sont fait jour... Que s'est-il passé ? Nous vous confions notre pensée : il s'est agi d'une puissance adverse, le diable, cet être mystérieux, ennemi de tous les hommes, venu gâter et déssecher les fruits du Concile œcuménique... »(Paul VI, 1er juillet 1972)