Lors de la dernière séance de la Société Moreau de Tours, le 6 mars 1988, le professeur Baruk, inlassable défenseur de la dignité humaine, souligne la nécessité absolue d'examens approfondis pour déceler les causes biologiques et morales des troubles mentaux, seuls moyens de parvenir à la guérison. Il met en garde contre les dangers en psychiatrie, d'un retour à l'arbitraire, d'une distinction entre maladie curable et maladie incurable :

« Beaucoup de malades, regardés avec mépris, ont une pensée très riche, des sentiments ardents et profonds, et parfois même une activité supérieure à celle des sujets dits normaux. »

Les autres intervenants considèrent dans cette perspective la personnalité profonde de l'homme et démontrent par des exemples l'importance capitale de la prise de conscience de soi par le malade.

C'est dans cet esprit que la méthode Vittoz se révèle être un moyen efficace pour restructurer la personne en sa totalité, par la rééducation du cerveau conscient et de la volonté, ce qui permet à l'homme de retrouver son unité.

2e édition