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L'action des créatures

L'OCCASIONNALISME ET L'EFFICACE DES CAUSES SECONDES
MICHEL FERRANDI
« Comment jugerions-nous de Dieu quand notre intelligence n'appréhende qu'une séquence extrêmement limitée de la chaîne causale? Il faut travailler en amont dans l'adoration de la cause première universelle... »
EAN 9782740309988
Éditeur Tequi
Collection Croire et savoir
Date de parution 01/03/2003
Format 150x220x30
Nombre de pages 498
Présentation Broché
Réf 6200
36,00 €
Disponible
La métaphysique est cette partie de la philosophie qui s'interroge sur les causes les plus profondes de la réalité. Elle les trouve dans les choses elles-mêmes, mais aussi dans une cause séparée du monde que l'on appelle Dieu.
Comment s'articule cette double causalité ? Faut-il réduire la causalité divine pour promouvoir la causalité des créatures ? Faut-il au contraire, comme le fait l'occasionnalisme, réduire la causalité des créatures pour manifester la causalité divine ?
Ni l'un, ni l'autre. La doctrine de l'efficace des causes secondes montre en effet que cette dépendance des êtres par rapport à une cause première transcendante, loin de les priver d'efficacité, au contraire la justifie et la fonde.
Il revient à saint Thomas d'Aquin d'avoir jeté les fondements ontologiques et théologiques de l'action des créatures, notamment face à l'occasionnalisme de certains théologiens musulmans qui supprimaient l'efficacité des créatures, et face aux positions d'inspiration platonicienne qui l'atténuaient.
Mais cette position devait essuyer les assauts de l'occasionnalisme moderne, dont Malebranche est le représentant éminent.

Il ne suffit pas de vouloir fonder la doctrine de l'efficace des causes secondes sur une théologie. Il faut commencer par l'ontologie, où déjà à ce niveau, l'on peut contempler la richesse de la causalité qui se décline sur quatre modes - causalité matérielle, causalité formelle, causalité efficiente, causalité finale - et qui trouve dans l'être même son fondement.
L'ontologie nous ouvre alors la porte de la théologie. Par l'analogie, l'esprit remonte jusqu'à la cause de tout ce qui est - l'Être même subsistant par soi -, pour y voir la cause ultime de l'action des créatures. L'on voit alors que Dieu cause la causalité même de la créature, parce qu'il la cause dans son être même, et que l'agir procède de l'être même de la créature.

« Comment jugerions-nous de Dieu quand notre intelligence n'appréhende qu'une séquence extrêmement limitée de la chaîne causale ? Il faut travailler en amont dans l'adoration de la cause première universelle, pour être capable d'entrevoir ce qui se prépare et déjà s'accomplit en aval des quelques maillons qu'il nous appartient de tenir. La cause de Dieu réclame toujours des défenseurs. Michel Ferrandi est de ceux-ci : il entre en lice avec courage et détermination ». (extrait de la Préface de Mgr P. Magnard)

L'auteur
Michel Ferrandi, né en 1963, est agrégé et docteur en philosophie. Il enseigne au lycée Bonaparte à Toulon, au séminaire de la Castille et à l'université de Nice.

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