À travers ces deux textes majeurs, le cardinal Karol Wojtył-a pose les bases d'une théologie de la famille.

Il éclaire en particulier les numéros 12 et 24 de Gaudium et spes - qu'il connaît extrêmement bien pour avoir directement participé au travail de rédaction - en s'appuyant sur cette intuition qui ne l'a jamais quitté : l'homme est créé à l'image de Dieu, c'est-à-dire créé en vue de la communion des personnes. Seule créature sur terre que Dieu a voulue pour elle-même, l'homme ne peut trouver la vérité de son être appelé à la communion que par le don sincère de tout lui-même. Aussi est-ce à partir des catégories de la communion et du don de soi que Wojtył-a invite à comprendre la vocation, mais aussi les exigences, de l'amour sponsal et de la famille.

C'est en revenant à ces deux textes charnières que l'on perçoit toute la vérité théologique sur l'homme. En annexe, un éclairage de Mgr Carlo Caffarra sur « Famille, Synode, modernite : l'exhortation Amoris Lætitia ».

Préface de Mgr Livio Melina

L'auteurKarol Wojtył-a rédige ces textes en 1974, presque dix ans après le Concile, et quatre ans avant son élection comme pape. Se dessinent ici comme en germe les grandes intuitions de son pontificat, non seulement sur le mariage et la famille, mais aussi sur sa conception de l'homme.

Dans les médias
- « [L'ouvrage] vient éclairer notamment certains points de Gaudium et spes sur la vocation humaine : 'l'homme seule créature sur terre que Dieu a voulue pour elle-même ne peut pleinement se trouver que par le don désintéressé de lui-même' » (Pastoralia)
- « Ces textes sont une excellente introduction à la 'théologie du corps' de saint Jean-Paul II mais aussi une intéressante approche de la famille comme 'communion de personnes' : compris à la lumière de la Révélation, le mariage renferme toute cette anthropologie théologique. » (La Nef)