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Conseils à un jeune peintre
REFLEXIONS SUR L'ART
PHILIPPE LEJEUNE
Les 'anciens' et les 'modernes' ne constituent une querelle que pour les manuels scolaires. Ainsi de l'abstrait et du figuratif. Il ne s'agit que du choix d'un angle de vue. S'il est très petit, la figuration disparaît. La peau de Mona Lisa, au microscope, ressemble peut-être à un Mondrian. Mais, à la différence de toute figuration, porteuse en secret de l'abstraction, vous aurez beau réduire un abstrait, il ne ressemblera à rien. Convenablement agrandi, Van der Weyden est aussi informe qu'un tableau contemporain à la mode.
Peut-être pourra-t-on en trouver ici une démonstration. À soixante ans d'intervalle, c'est le même thème : 'J'ai pitié de cette foule'. Quel privilège de s'adresser à Dieu avec ses propres mots : seul tu es indicible car tout ce qui se dit est sorti de toi. Prends pitié, ô toi d'au-delà de tout, n'est-ce pas tout ce qu'on peut chanter de toi (Grégoire de Nazianze). Le sujet de la beauté est aussi l'indicible.
L'auteur
Philippe Lejeune, né à Montrouge en 1924, garde une profonde reconnaissance aux lévites qui lui ont appris la bonne nouvelle et à ceux qui lui permirent de l'entendre en le mettant au monde.
Il rentre en peinture comme élève de Maurice Denis et Georges Desvallières. Auteur de vitraux, illustration de livres, gravures, etc.
Toujours persuadé de la justesse de l'affirmation de son maître : « L'art chrétien résume à peu de chose près tout l'histoire de l'art occidental ».
Récompenses diverses sensiblement identiques à celles de tous les C.V.