Le cri étouffé ?
Celui que Joan Andrews, jeune femme du Tennessee (États-Unis) née en 1948, lance de la cellule, en quartier disciplinaire, où elle est emprisonnée depuis 1986.

Pour quel crime ?
Celui d'avoir essayé de sauver des bébés à naître en organisant des sit-in devant les cliniques où sont pratiqués vingt-trois millions d'avortements depuis dix-sept ans.

Le cri que Joan veut répercuter, c'est celui de ces enfants à qui on refuse le droit de vivre. En effet, depuis la législation de l'avortement en 1973, indignée par l'absence de réaction des autorités religieuses, Joan Andrews a décidé de consacrer sa propre vie au sauvetage de ces enfants auxquels elle s'identifie, acceptant d'être maltraitée, à l'exemple de l'enfant tué dans le sein de sa mère. C'est ainsi qu'elle a adopté la stratégie de la non-coopération avec la justice et, avec le sourire, elle garde comme seule défense, la prière.

Traduit de l'américain, ce livre n'est pas un récit mais un témoignage brûlant. Au fond de son cachot, cette jeune Américaine écrit des lettres frémissantes d'amour, d'espoir et de détermination. De ces lettres surgies de l'univers carcéral émane une lumière qui se diffusera en vous pour toujours, car c'est Dieu que vous rencontrerez à chaque ligne.